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En passant du bassin méditerranéen à la côte est des Etats-Unis et au Mexique, sans oublier une escale à Liège, voici l’histoire de quelques-unes d’entre elles !
Insalata Caprese
En exil à Capri en 1952 après le coup d’Etat militaire en Egypte, le roi Farouk était descendu au « Gatto Bianco », hôtel de la jetset, et aurait demandé au chef après une baignade qu’un plat frais lui soit servi. Avec ce qu’il avait sous la main, celui-ci confectionna un en-cas aux couleurs du drapeau italien : tomates, mozzarella, basilic arrosé généreusement d’huile d’olive.
Salade Niçoise
Confectionnée initialement d’anchois, de tomates et d’huile d’olive, c’est à Nice que cette salade a vu le jour. Plus tard, on lui incorporera de l’œuf dur et du thon. Ensuite furent ajoutés des herbes et des légumes méditerranéens tels que cébettes, févettes, poivrons, salade, etc.
En 2019, la « salade niçoise » a été inscrite au patrimoine culturel immatériel national.
Horiatiki Salata
Elle se compose traditionnellement de tomates, concombres, huile d’olive et origan. On lui ajoute souvent des olives Kalamata, des dés de feta et des feuilles de pourpier. On la retrouve sur toutes les tables : des tavernes du bord de mer aux restaurants les plus prisés.
Ses produits de saison non transformés en font un des piliers du régime méditerranéen.
Cette salade limiterait les maladies cardio-vasculaires et le déclin cognitif.
Taboulé
Littéralement, «taboulé» signifie «épice» ou «épicé».
Venu du Liban, il est composé de boulgour, tomates et oignons, parfumé de menthe et persil plat frais, assaisonné d’huile d’olive et de jus de citron.
Il est devenu une des salades les plus populaires tant au Proche-Orient et dans le monde arabe qu’à Chypre et en Arménie.
Riches et pauvres , disposant de ses ingrédients dans leurs potagers et celliers, trouvaient dans cette salade leur ration quotidienne de légumes frais sans trop de dépense.
Au Liban, depuis 2021, on célèbre « la journée nationale du taboulé » le premier samedi du mois de juillet.
Salade Waldorf
Cette salade acidulée et croquante fut créée par le chef d’hôtel Oscar Tschirky et servie à New York à la fin du XIXème siècle lors d’un bal de charité organisé à l’hôtel Waldorf-Astoria.
C’était simplement une julienne de pommes et céleri.
Elle fait partie du répertoire classique américain.
Mais sa composition a évolué.
On y a notamment incorporé des cerneaux de noix qui lui donnent du relief et une vinaigrette à base d’huile d’olive et d’huile de noix.
Salade César
Cette salade, véritable star internationale, ne doit rien à notre cher Jules César...
Plusieurs chefs ont revendiqués sa paternité mais l’histoire la plus vraisemblable est que le chef italien Caesar Cardini aurait en 1924 improvisé dans son restaurant à Tijuana une salade pour des stars d’Holywood.
Elle était composée de laitue romaine, de croûtons, d’une sauce à base d’œufs durs, de parmesan, de jus de citron, d’huile d’olive et de sauce Worcestershire. Aujourd’hui, on lui associe du blanc de poulet.
Et notre Salade Liégeoise
Comme son nom l'indique, la salade liégeoise est une spécialité culinaire liégeoise. Dégustée par de très nombreuses générations, les liégeois se plaisent à dire qu’elle daterait du Moyen-Age !
Ne leur en déplaise, elle est bien plus récente ; les pommes de terre et haricots ne sont arrivés en Europe qu’après la découverte de l’Amérique.
Mais on peut concevoir qu’elle existait sous une autre forme au Moyen-Age. Elle était peut-être composée de fève Vicia Faba, d’oignons et de lard.
Servie chaude ou tiède en hiver, elle apparaît de plus en plus souvent en version froide sur nos tables estivales.
Elle est composée de haricots, pommes de terre, lardons arrosés de vinaigre. Il arrive qu’elle soit agrémentée de saucisses, tranches de lards et servie sur une frisée.
La légende voudrait que dans les quartiers bourgeois de la rive gauche, elle soit agrémentée de crème fraiche tandis que dans les quartiers populaires d’Outremeuse, elle soit simplement assaisonnée de pelures d’oignons…
à l'assaisonnement d'une salade, qu'à la richesse de ses entremets ».
André Maurois
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